Travail : Le contrat de travail
Le CTT : Rupture anticipée
La rupture du contrat de mission intervient à l'issue du terme fixé ou du retour du salarié remplacé.
L'arrêt maladie ne prolonge pas d'autant le terme du contrat (sauf maladie professionnelle ou accident du travail).
Modification du terme :
Il est possible d'avancer ou reculer le terme par avenant :
Néanmoins, il est possible de rompre le contrat, de façon anticipée, dans les cas suivants :
1. Par l'entreprise intérimaire
Proposition d'un nouveau contrat de mission :
L'entreprise qui rompt le contrat de mission en dehors de ces cas, doit proposer au salarié un nouveau contrat de mission.
La nouvelle mission ne peut contenir aucune modification majeure (qualification, rémunération, horaires de travail, temps de transport). Au cas contraire, l'entreprise intérimaire assure au salarié une rémunération équivalente à celle qu'il aurait perçue jusqu'au terme du contrat, y compris l'indemnité de fin de mission.
Il en est de même si le nouveau contrat de mission est d'une durée inférieure à celle restant à courir du contrat précédent.
Lorsque la mission initiale rompue était supérieure à quatre semaines, l'entreprise intérimaire peut proposer trois missions au plus.
En cas de rupture anticipée, le salarié doit être recevoir la rémunération qu'il aurait du percevoir jusqu'à la fin de la mission initialement conclue :
2. Par le salarié intérimaire
Respect d'un préavis :
Lorsque le salarié justifie d'un CDI, il peut mettre fin à la mission en respectant un préavis (sauf dispense de l'employeur).
Ce préavis est de 1 jour par semaine, en fonction :
Il n'y a pas de préavis légal, dans les autres cas de rupture anticipée.
En dehors des cas ci-dessus, le salarié doit verser à son employeur la rémunération qu'il aurait du percevoir jusqu'à la fin de la mission initialement conclue, sous forme de dommages et intérêts.
Dernière mise à jour : 02-11-2015