Travail : Le contrat de travail
Le CDD : Rupture anticipée
La rupture du CDD intervient à l'issue du terme fixé ou du retour du salarié remplacé.
L'arrêt maladie ne prolonge pas d'autant le terme du contrat (sauf maladie professionnelle ou accident du travail).
Si le salarié en CDD dispose d'un mandat représentatif (délégué du personnel, membre du CE, délégué syndical, etc.), la rupture du CDD est soumise à autorisation de l'inspection du travail.
CDD a objet défini :
le CDD prend fin avec la réalisation de l'objet pour lequel il a été conclu après un délai de prévenance au moins égal à deux mois.
Néanmoins, il est possible de rompre le contrat, de façon anticipée, dans les cas suivants :
1. Par accord mutuel employeur - salarié
Employeur et salarié peuvent s'accorder sur une fin anticipée du CDD par avenant.
Rupture conventionnelle :
La rupture conventionnelle du contrat de travail n'est pas admise en cas de CDD.
Seuls une transaction ou un avenant peuvent anticiper la rupture d'un CDD.
2. Par l'employeur
En cas de rupture anticipée, le salarié doit être recevoir la rémunération qu'il aurait du percevoir jusqu'à la fin cu CDD initialement conclu :
3. Par le salarié
Respect d'un préavis :
Lorsque le salarié justifie d'un CDI, il peut mettre fin à la mission en respectant un préavis (sauf dispense de l'employeur).
Ce préavis est de 1 jour par semaine, en fonction :
Il n'y a pas de préavis légal, dans les autres cas de rupture anticipée.
En dehors des cas ci-dessus, le salarié doit verser à son employeur la rémunération qu'il aurait du percevoir jusqu'à la fin de la mission initialement conclue, sous forme de dommages et intérêts.
Dernière mise à jour : 02-11-2015